Une aube nouvelle
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Une aube nouvelle
Neïla Lun 5 Sep - 16:23
Neïla n'avait pas eut à chercher bien loin pour trouver deux femmes, une Humaine et une Eladrin, qui avaient fini de manger . Elles espérait que c'était à ces personnes là qu'avaient fait référence les Dieux. Elle fit un pas dans la grotte, alors que les deux femmes la fixaient au vue de leur posture, elles avaient entendu la Déva arriver. Elle était prête à se battre au moindre geste fâchant. Elle fit un deuxième pas vers les deux femmes et ouvrit le bouche pour la refermer immédiatement, une lame touchait son dos. Elle ferma les yeux quelques secondes, puis les rouvrit en prenant une grande inspiration, elle se retourna brusquement pour voir à qui elle avait à faire. Une Elfe à l'expression fermée et au regard qui lisait en Neïla.
-Ne bouge plus ! Ordonna l'Elfe.
En voyant la lame qui frôlait sa gorge et de la deuxième arme dans son fourreau, la Déva ne songeait pas à désobéir. Elle regarda l'Elfe dans les yeux, son cœur battait la chamade, elle avait peur même si elle savait pouvoir s'en sortir si les personnes étaient celles que les Dieux avaient vues. Et si elle s'était trompée ? Si ces femmes étaient de dangereuses meurtrières ? Elle ne pouvait pas déjà échouer.
-Vous avez bien une drôle de façon d'accueillir les gens vous. J'ai connu des gens bien plus hospitaliers, même si cela remonte à longtemps. Je me présente, je me nomme Neïla. Et j'ai reçu une mission qui vous concerne.
L'étonnement était lisible sur le visage de l'Elfe et surement sur celui des autres femmes, néanmoins, elle ne pouvait plus les voir. Une chouette entra en hululant. Ce n'était pas une chouette, c'était la chouette, symbole de Fythiel. Neïla tendit le bras et le rapace se posa sur son bras, ses serres entama la chaire de la Déva qui grimaça.
-Bonjour Ahona, que fais-tu ici ? Fythiel à quelque chose à me dire ?
Autrefois, Fythiel pouvait communiquer avec la Déva par l'intermédiaire de l'animal, désormais cela était impossible. L'Elfe devant elle baissa son arme, mais ne la rangea pas dans son fourreau.
[C'est le lendemain du combat]
-Ne bouge plus ! Ordonna l'Elfe.
En voyant la lame qui frôlait sa gorge et de la deuxième arme dans son fourreau, la Déva ne songeait pas à désobéir. Elle regarda l'Elfe dans les yeux, son cœur battait la chamade, elle avait peur même si elle savait pouvoir s'en sortir si les personnes étaient celles que les Dieux avaient vues. Et si elle s'était trompée ? Si ces femmes étaient de dangereuses meurtrières ? Elle ne pouvait pas déjà échouer.
-Vous avez bien une drôle de façon d'accueillir les gens vous. J'ai connu des gens bien plus hospitaliers, même si cela remonte à longtemps. Je me présente, je me nomme Neïla. Et j'ai reçu une mission qui vous concerne.
L'étonnement était lisible sur le visage de l'Elfe et surement sur celui des autres femmes, néanmoins, elle ne pouvait plus les voir. Une chouette entra en hululant. Ce n'était pas une chouette, c'était la chouette, symbole de Fythiel. Neïla tendit le bras et le rapace se posa sur son bras, ses serres entama la chaire de la Déva qui grimaça.
-Bonjour Ahona, que fais-tu ici ? Fythiel à quelque chose à me dire ?
Autrefois, Fythiel pouvait communiquer avec la Déva par l'intermédiaire de l'animal, désormais cela était impossible. L'Elfe devant elle baissa son arme, mais ne la rangea pas dans son fourreau.
[C'est le lendemain du combat]
Neïla- Messages : 9
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Re: Une aube nouvelle
Elwana Dwoelith Sam 24 Sep - 14:53
Elwana regardait d’un regard impassible les restes du ver des roches. Le sortilège de la Magicienne avait été on ne peut plus efficace. Le corps carbonisé de la bête fumait encore et dégageait une odeur pestilentielle. La rôdeuse nettoya et rangea son poignard avant de couvrir sa bouche et son nez de sa main droite afin de respirer le moins possible l’odeur de la mort. Il lui tardait de trouver de l’air frais. Une fois de plus, Althéa leur avait rendu un fier service. Qui savait combien de temps ce combat aurait pu durer sans l’aide de la jeune Magicienne ? Elwana avait réussi à toucher le ver de ses lames plusieurs fois mais sans réel succès. Bien qu’elles soient douloureuses et gênante, ça n’avait été que de simples égratignures pour le monstre. Suffisant pour l’énerver mais pas pour le tuer. Nara’ n’avait pas chômé non plus de son côté. Le combat avait été bref mais intense et la rôdeuse s’était un peu plus concentrée sur la queue de son ennemi après que ce dernier s’en soit servir pour l’expédier sans ménagement sur les parois de la grotte. Elle avait mis un temps avant de se relever et pour retourner le combattre… Elwana rejeta ses pensées dans le fond de son esprit et se retourna pour remercier son amie qui était restée à l’entrée de la grotte. Althéa la prit de court en demandant Narathiel et elles allaient bien. Elle s’empressa de la rassurer quant à son état : elle n’avait que quelques blessures, conséquences de son vol plané. Rien de grave. La rôdeuse jeta un œil à Nara’ et fut rassurée de constater qu’elle ne semblait pas souffrir de blessures sérieuses.
Elwana quitta la caverne et regarda le ciel. La raison pour laquelle elles avaient décidé de rejoindre les grottes se manifesta soudain devant leurs yeux. L’Elfe ne s’était pas trompé : elle avait senti un orage approcher et il commençait tout juste à répandre une pluie froide et puissante. En même temps, la nuit commençait à faire son apparition. Elles ne pouvaient pas s’abriter dans la grotte qu’elles venaient de quitter, alors elles décidèrent d’en rejoindre une autre, plus petite mais plus rassurante, un peu plus loin. C’était ici qu’elles passeraient la nuit… Rien ne vint les perturber et le matin arriva très vite. Elwana se réveilla en grimaçant. Dès qu’elle fut debout, elle s’étira et rejoignit Althéa et Nara’ qui partageaient un repas. Une fois le ventre plein, la jeune femme se sentit beaucoup mieux mais elle n’eut pas le temps de profiter d’avantage des heures paisibles qui s’étaient écoulées depuis la veille. Elle distingua un bruit de pas à l’entrée de la grotte. Elle vit aussitôt qu’elle n’était pas la seule à avoir perçu ce son et se releva d’un bond. Déjà, Narathiel n’était plus à leurs côtés mais derrière leur éventuelle ennemie. Car il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’une femme. Cette dernière leur tourna le dos pour regarder l’Elfe. Elwana s’empara de son arc et visa la silhouette qui était en contrejour. La jeune femme ne savait absolument pas de quoi elle était capable et c’était plus sûr ainsi, même si la rôdeuse doutait qu’elle puisse se sortir vivante des griffes de Nara’ si l’Elfe avait décidé de mettre fin à ses jours.
Elwana quitta la caverne et regarda le ciel. La raison pour laquelle elles avaient décidé de rejoindre les grottes se manifesta soudain devant leurs yeux. L’Elfe ne s’était pas trompé : elle avait senti un orage approcher et il commençait tout juste à répandre une pluie froide et puissante. En même temps, la nuit commençait à faire son apparition. Elles ne pouvaient pas s’abriter dans la grotte qu’elles venaient de quitter, alors elles décidèrent d’en rejoindre une autre, plus petite mais plus rassurante, un peu plus loin. C’était ici qu’elles passeraient la nuit… Rien ne vint les perturber et le matin arriva très vite. Elwana se réveilla en grimaçant. Dès qu’elle fut debout, elle s’étira et rejoignit Althéa et Nara’ qui partageaient un repas. Une fois le ventre plein, la jeune femme se sentit beaucoup mieux mais elle n’eut pas le temps de profiter d’avantage des heures paisibles qui s’étaient écoulées depuis la veille. Elle distingua un bruit de pas à l’entrée de la grotte. Elle vit aussitôt qu’elle n’était pas la seule à avoir perçu ce son et se releva d’un bond. Déjà, Narathiel n’était plus à leurs côtés mais derrière leur éventuelle ennemie. Car il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’une femme. Cette dernière leur tourna le dos pour regarder l’Elfe. Elwana s’empara de son arc et visa la silhouette qui était en contrejour. La jeune femme ne savait absolument pas de quoi elle était capable et c’était plus sûr ainsi, même si la rôdeuse doutait qu’elle puisse se sortir vivante des griffes de Nara’ si l’Elfe avait décidé de mettre fin à ses jours.
-Vous avez bien une drôle de façon d'accueillir les gens vous. J'ai connu des gens bien plus hospitaliers, même si cela remonte à longtemps. Je me présente, je me nomme Neïla. Et j'ai reçu une mission qui vous concerne.
Ces propos la déconcertèrent. Une parfaite inconnue se permettait de critiquer leurs actes qui étaient plus que nécessaire par ces temps de chaos et leur annonçait qu’elle avait une mission pour eux ? Elwana aurait cru à une tentative désespérée pour se sortir de ce guêpier si l’inconnue n’avait pas parler d’un ton aussi assuré. La jeune femme n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps car un oiseau venait d’entrer en poussant un cri. L’attitude de l’animal la dérouta mais moins que les paroles que l’étrangère prononça ensuite :
-Bonjour Ahona, que fais-tu ici ? Fythiel à quelque chose à me dire ?
Cette fois-ci, Elwana resta bouche bée. De un, elle parlait de Fythiel, la déesse de la nature en qui plus personne ne croyait et de deux, elle l’associait à la chouette qui venait d’entrer. De vieilles légendes passèrent dans l’esprit de la rôdeuse et elle n’y tint plus… Elle posa son arc, dégaina son poignard et s’approcha des deux femmes à l’entrée de la grotte. Elle voulait voir le visage de l’inconnue, la juger, savoir si elle mentait où pas. L’étrangère ne fit que tourner la tête pour la regarder lorsqu’elle passa à côté d’elle et la jeune femme ne vit nulle trace de mauvaises intentions dans son regard. Elle vit aussi que Nara’ avait légèrement baissé son arme et elle en fit autant. C’est alors qu’elle remarqua que l’inconnue n’était pas humaine. Sa peau était violette ainsi que ses cheveux et de drôles de motifs plus foncés parcouraient sa peau. Elle était immense, peu d’homme humain avait cette taille, voire aucun. De plus, elle était d’une beauté presque surnaturelle et ses yeux bleus foncés étaient fixés sur la chouette. Elwana ne savait pas du tout à quelle race appartenait la femme. Et ne pas savoir cela lui fit légèrement peur. De quoi était-elle capable ? Elle redressa sa lame.
-Quel est le rapport entre cet animal et Fythiel ? Et que faites-vous ici ?
Elwana Dwoelith- Admin
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Re: Une aube nouvelle
Narathiel Elrywen Dim 16 Oct - 13:46
Narathiel poussa un soupir dans la nuit noire, déjà le sommeil l'avait quitté. Elle se leva et quitta la grotte silencieusement afin de ne pas réveiller ses compagnes de voyage. Elle entreprit d'escalader un pan de mur rocheux encore humide de l'orage de la veille. L'Elfe n'était pas experte en escalade cependant l'ascension n'eut rien de difficile et après un petit effort elle se hissa sur une plate-forme un peu plus haut. De là, elle pouvait voir la forêt en contrebas, mais elle préférait regardait la ciel et les dernières étoiles encore visibles.
Ses pensées s'envolèrent pour revenir sur le combat de la veille. La rôdeuse appréciait se battre. Se battre l'obligeait à se concentrer sur chacun de ses mouvements pour oublier tout le reste quelques instants. Se battre lui permettait d'oublier ses erreurs qui la perturbaient en permanence. Elle aurait aimé que le combat continu plus longtemps, mais elle n'avait pas eu le choix, Althéa avait détruit le vers par la foudre. Lors du combat, la plaie de la guerrière s'était à nouveau manifestée par une forte douleur. Cependant, elle avait déjà vécu bien pire et ce n'était pas cette égratignure qui allait l'empêchait de vivre.
Quand elle sortit de ses pensées le soleil commençait à éclairer le monde de ses rayons clairs. Le ciel était bleu et bientôt toutes traces de la pluie de la veille disparaîtront. Narathiel descendit les quelques mètres qui la séparaient de ses amies. Elle se surprit à penser à ce mot. Amies... Pouvaient-elle les considérer comme ses amies ? Tout en descendant, la vérité s'imposa dans l'esprit de la rôdeuse. C'étaient ses amies.
Lorsqu'elle rentra dans la grotte, une délicieuse odeur de cuisine emplissait l'air. Elle sourit en entendant son ventre gargouiller devant le repas qu'Althéa avait préparé. Elles commencèrent à déjeuner à deux puis Elwana les rejoignit. Narathiel ne parlait pas beaucoup, mais prenait en note chacune des paroles de ses amies.
Un bruit de pas se fit entendre à l'entrée, cela suffit pour que Narathiel se lève et se glisse dans l'ombre. Et tandis que l'inconnue entrait, l'Elfe se glissa derrière la personne qui la dépassait d'au moins deux têtes. Cette dernière fit un pas avant qu'un cimeterre la menace et quand elle se retourna, la lame frôla sa gorge. La guerrière marqua un temps d'arrêt en découvrant la peau violette zébrait de motifs plus foncés.
-Ne bouge plus ! Ordonna Nara' tout en cachant sa surprise.
Les paroles qui suivirent les propos de la rôdeuse surprit tout le monde. Comment cette inconnue pouvait-elle critiquaient ces gestes des plus normales par ces temps troublés ? Et comment cette personne pouvait-elle avoir une mission pour elles alors qu'elles ne s'étaient jamais rencontrées...
Mais la Chouette qui les avait quittés la veille rentra la grotte en hululant, interrompant le raisonnement de Narathiel. En voyant l'animal, l'Elfe voulut tendre son bras libre, mais la femme la devança et le rapace se posa sur son bras. Alors là, Narathiel n'en croyait pas ses yeux, ni ses oreilles. Elle n'avait jamais songé à donner un nom à l'animal et découvrir qu'elle en avait un la surprit. Narathiel adoucit par la présence de la Chouette abaissa son arme, mais resta prête au combat dans le cas ou ce serait un piège. Elwana s'approcha et devança Nara' en questionnant la femme. L'elfe la détailla des pieds à la tête, alors que les gens avaient tendance à se faire plutôt discrets, l'inconnu portait des vêtements de couleurs vives.
-Quel est le rapport entre cet animal et Fythiel ? Et que faites-vous ici ?
-Le rapport ? Cet animal est le symbole de la Déesse ! C'est son messager, je me demande ce qu'il fait ici. Et moi, je suis là car les Dieux m'ont chargé de vous faire part d'une mission de la plus haute importance. Je sais que cela peut paraître étonnant, mais , comme vous l'avez sûrement remarqué, les dieux ont quelques difficultés et ils vous ont chargés de les aider. Affirma l'inconnue.
Ainsi, Ahona était bien une preuve de l'existence de Fythiel, Narathiel ne s'était pas trompé. Par contre, elle mettait en doute les paroles de l'inconnue. Croire en Fythiel était un moyen de se libérer. Prier, un moyen de parler. Elle n'avait jamais vraiment cru que les Dieux existaient. Pourtant, cette personne affirmait le contraire. Le doute était sûrement perceptible sur son visage car la missionnaire demanda :
-Je crois que je vous dois des explications. Puis-je m'asseoir pour parler de tout ça?
Ses pensées s'envolèrent pour revenir sur le combat de la veille. La rôdeuse appréciait se battre. Se battre l'obligeait à se concentrer sur chacun de ses mouvements pour oublier tout le reste quelques instants. Se battre lui permettait d'oublier ses erreurs qui la perturbaient en permanence. Elle aurait aimé que le combat continu plus longtemps, mais elle n'avait pas eu le choix, Althéa avait détruit le vers par la foudre. Lors du combat, la plaie de la guerrière s'était à nouveau manifestée par une forte douleur. Cependant, elle avait déjà vécu bien pire et ce n'était pas cette égratignure qui allait l'empêchait de vivre.
Quand elle sortit de ses pensées le soleil commençait à éclairer le monde de ses rayons clairs. Le ciel était bleu et bientôt toutes traces de la pluie de la veille disparaîtront. Narathiel descendit les quelques mètres qui la séparaient de ses amies. Elle se surprit à penser à ce mot. Amies... Pouvaient-elle les considérer comme ses amies ? Tout en descendant, la vérité s'imposa dans l'esprit de la rôdeuse. C'étaient ses amies.
Lorsqu'elle rentra dans la grotte, une délicieuse odeur de cuisine emplissait l'air. Elle sourit en entendant son ventre gargouiller devant le repas qu'Althéa avait préparé. Elles commencèrent à déjeuner à deux puis Elwana les rejoignit. Narathiel ne parlait pas beaucoup, mais prenait en note chacune des paroles de ses amies.
Un bruit de pas se fit entendre à l'entrée, cela suffit pour que Narathiel se lève et se glisse dans l'ombre. Et tandis que l'inconnue entrait, l'Elfe se glissa derrière la personne qui la dépassait d'au moins deux têtes. Cette dernière fit un pas avant qu'un cimeterre la menace et quand elle se retourna, la lame frôla sa gorge. La guerrière marqua un temps d'arrêt en découvrant la peau violette zébrait de motifs plus foncés.
-Ne bouge plus ! Ordonna Nara' tout en cachant sa surprise.
Les paroles qui suivirent les propos de la rôdeuse surprit tout le monde. Comment cette inconnue pouvait-elle critiquaient ces gestes des plus normales par ces temps troublés ? Et comment cette personne pouvait-elle avoir une mission pour elles alors qu'elles ne s'étaient jamais rencontrées...
Mais la Chouette qui les avait quittés la veille rentra la grotte en hululant, interrompant le raisonnement de Narathiel. En voyant l'animal, l'Elfe voulut tendre son bras libre, mais la femme la devança et le rapace se posa sur son bras. Alors là, Narathiel n'en croyait pas ses yeux, ni ses oreilles. Elle n'avait jamais songé à donner un nom à l'animal et découvrir qu'elle en avait un la surprit. Narathiel adoucit par la présence de la Chouette abaissa son arme, mais resta prête au combat dans le cas ou ce serait un piège. Elwana s'approcha et devança Nara' en questionnant la femme. L'elfe la détailla des pieds à la tête, alors que les gens avaient tendance à se faire plutôt discrets, l'inconnu portait des vêtements de couleurs vives.
-Quel est le rapport entre cet animal et Fythiel ? Et que faites-vous ici ?
-Le rapport ? Cet animal est le symbole de la Déesse ! C'est son messager, je me demande ce qu'il fait ici. Et moi, je suis là car les Dieux m'ont chargé de vous faire part d'une mission de la plus haute importance. Je sais que cela peut paraître étonnant, mais , comme vous l'avez sûrement remarqué, les dieux ont quelques difficultés et ils vous ont chargés de les aider. Affirma l'inconnue.
Ainsi, Ahona était bien une preuve de l'existence de Fythiel, Narathiel ne s'était pas trompé. Par contre, elle mettait en doute les paroles de l'inconnue. Croire en Fythiel était un moyen de se libérer. Prier, un moyen de parler. Elle n'avait jamais vraiment cru que les Dieux existaient. Pourtant, cette personne affirmait le contraire. Le doute était sûrement perceptible sur son visage car la missionnaire demanda :
-Je crois que je vous dois des explications. Puis-je m'asseoir pour parler de tout ça?
Narathiel Elrywen- Admin
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Re: Une aube nouvelle
Neïla Ven 9 Déc - 20:08
Neïla fixa les trois femmes tour à tour. Elles avaient autorisé la Déva à s'asseoirs mais elles restaient sur leurs gardes et Neîla se doutait que les personnes étaient prêtes à se battre à la moindre alerte. La Prêtresse ne savait pas par où commencer. Devait-elle raconter l'origine des Dévas pour informer ses interlocutrices ? Ou devait-elle aller droit au but ? Elle décida de résumer brièvement l'origine des Dévas afin qu'elles sachent qui elle était.
-Les Dévas ont été créés par les Dieux alors qu'ils tentaient de stabiliser le monde, il y a quelques milliers d'années. Nous sommes apparus peu de temps après la naissance de Ragnaor et Danaor. Ces derniers ont été délaissés par leurs parents qui voulaient à tout prix sauver les terres d'Altasia. Notre but était d'agir là où les Dieux ne le pouvaient pas. Nous étions, en quelques sortes, leurs seconds. Tout aller pour le mieux, mais Ragnaor et Danaor ont disparu sans laisser de traces. Personne ne sait ce qu'ils sont devenus.Raconta Neïla.
La Déva s'arrêta quelques instants alors qu'elle se remémorait la détresse de Fythiel et d'Aelar lors de la disparition de leurs enfants. Ils avaient d'abord pensé qu'ils étaient partis vers un autre monde, mais c'était toute autre chose.
-Néanmoins, tout porte à croire que les Jumeaux sont à l'origine du trouble. En effet, quelques décennies plus tard, une force inconnue à emprisonné les Dieux, leur enlevant toutes possibilités d'agir sur le monde. Le chaos s'est installé peu à peu et les Dévas mourraient un à un sans que personne ne puisse les ressusciter. Comme mes pairs, je connus la mort à plusieurs reprises. Ma dernière mort remonte à plus d'un siècle. En unissant leurs forces, les Dieux ont réussi à me ressusciter, il y a une vingtaine d'années. J'ai appris il y a quelques jours que j'étais la dernière Déva vivante.
Neïla se tut à nouveau et regarda son auditoire, les trois femmes l'écoutaient avec attention et la Déva espérait réussir à les convaincre. Elle reprit d'une voix pleine de certitude :
Le même jour, les Dieux m'ont chargée de les délivrer. Et pour cela, ils m'ont conseillé de venir ici, car ils savaient que je trouverai des personnes qui croyaient encore en eux et qui les libéreraient. Et ces personnes, ce sont vous !
-Les Dévas ont été créés par les Dieux alors qu'ils tentaient de stabiliser le monde, il y a quelques milliers d'années. Nous sommes apparus peu de temps après la naissance de Ragnaor et Danaor. Ces derniers ont été délaissés par leurs parents qui voulaient à tout prix sauver les terres d'Altasia. Notre but était d'agir là où les Dieux ne le pouvaient pas. Nous étions, en quelques sortes, leurs seconds. Tout aller pour le mieux, mais Ragnaor et Danaor ont disparu sans laisser de traces. Personne ne sait ce qu'ils sont devenus.Raconta Neïla.
La Déva s'arrêta quelques instants alors qu'elle se remémorait la détresse de Fythiel et d'Aelar lors de la disparition de leurs enfants. Ils avaient d'abord pensé qu'ils étaient partis vers un autre monde, mais c'était toute autre chose.
-Néanmoins, tout porte à croire que les Jumeaux sont à l'origine du trouble. En effet, quelques décennies plus tard, une force inconnue à emprisonné les Dieux, leur enlevant toutes possibilités d'agir sur le monde. Le chaos s'est installé peu à peu et les Dévas mourraient un à un sans que personne ne puisse les ressusciter. Comme mes pairs, je connus la mort à plusieurs reprises. Ma dernière mort remonte à plus d'un siècle. En unissant leurs forces, les Dieux ont réussi à me ressusciter, il y a une vingtaine d'années. J'ai appris il y a quelques jours que j'étais la dernière Déva vivante.
Neïla se tut à nouveau et regarda son auditoire, les trois femmes l'écoutaient avec attention et la Déva espérait réussir à les convaincre. Elle reprit d'une voix pleine de certitude :
Le même jour, les Dieux m'ont chargée de les délivrer. Et pour cela, ils m'ont conseillé de venir ici, car ils savaient que je trouverai des personnes qui croyaient encore en eux et qui les libéreraient. Et ces personnes, ce sont vous !
Neïla- Messages : 9
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Re: Une aube nouvelle
Elwana Dwoelith Mer 14 Déc - 13:57
- -Le rapport ? Cet animal est le symbole de la Déesse ! C'est son messager, je me demande ce qu'il fait ici. Et moi, je suis là car les Dieux m'ont chargé de vous faire part d'une mission de la plus haute importance. Je sais que cela peut paraître étonnant, mais , comme vous l'avez sûrement remarqué, les dieux ont quelques difficultés et ils vous ont chargés de les aider.
Elwana faillit éclater de rire mais parvint à se retenir. Seul un sourire railleur demeurait sur son visage. Les Dieux leur confiaient une mission ? Rien que ça ? Lorsque l’inconnue leur avait annoncé qu’elle avait une tâche à leur confier, la rôdeuse s’attendait plus à devoir assassiner une ou deux personnes pour quelques pièces d’argent, ou à d’autres demandes dans ce genre-là. Mais ce qu’elle leur demandait était dément… De quoi s’agissait-il exactement, d’ailleurs ? Les Dieux avaient besoin de l’aide précieuse d’une poignée de mortels. Bah voyons… Elwana était croyante depuis son enfance. Mais elle ne vénérait pas les divinités. Elle savait qu’elles existaient mais ce n’était pas pour autant qu’elle les aimait. Il y avait bien longtemps que les Dieux laissaient les mortels s’entretuer aux quatre coins du monde. Comment aimer cette perfidie ? Cela dit… Les derniers mots de l’inconnue mettaient en doute ses pensées. Apparemment, selon la femme – qui pourrait très bien être une malade mentale – leurs actes, ou plutôt leur absence d’actes, était involontaire… D’où la fameuse mission. C’était complètement surréaliste. Mais la rôdeuse avait envie d’y croire. Cela voudrait dire qu’Altasia pouvait encore être sauvée, libérée du chaos. Comment, elle ne le savait pas, mais elle pensait juste que cela pourrait être possible…. Enfin, si la personne qui racontait tout ça était saine d’esprit… Cela restait à prouver.
Voyant leurs mines perplexes, la femme demanda à s’assoir pour leur expliquer. Les trois jeunes femmes se concertèrent du regard et Elwana vit que leur curiosité était tout aussi grande que la sienne. Elles autorisèrent l’inconnue à s’installer mais restèrent sur leur garde. Elle commença à parler… La rôdeuse écouta la première partie de l’histoire avec attention. Une Déva. Voilà ce qu’était l’inconnue. Enfin, Neïla. D’après cette histoire, il semblait logique qu’Elwana n’ait jamais pu voir de représentantes de son espèce avant ce jour. Elle devenait soudain si intrigante et fascinante à ses yeux ! Elle aurait aimé connaître l’étendue de ses pouvoirs, son véritable âge, sa… En fait, ça pourrait tout aussi bien être de purs mensonges racontés par une femme extrêmement bien déguisée. Cependant, il faudrait être complètement tordu pour inventer tout ça. Et puis, dans quel but ? Le doute. Elle détestait ça. Elle devait choisir entre mensonge et vérité. Pour l’instant, elle cherchait juste à satisfaire sa curiosité. Qu’était-il arrivé aux Jumeaux ? Même si elle n’était peut-être pas réelle, cette histoire demeurait intéressante et elle avait envie de connaître la suite.
-Néanmoins, tout porte à croire que les Jumeaux sont à l'origine du trouble. En effet, quelques décennies plus tard, une force inconnue à emprisonné les Dieux, leur enlevant toutes possibilités d'agir sur le monde. Le chaos s'est installé peu à peu et les Dévas mourraient un à un sans que personne ne puisse les ressusciter. Comme mes pairs, je connus la mort à plusieurs reprises. Ma dernière mort remonte à plus d'un siècle. En unissant leurs forces, les Dieux ont réussi à me ressusciter, il y a une vingtaine d'années. J'ai appris il y a quelques jours que j'étais la dernière Déva vivante.
Elwana réfléchit sur ces dernières paroles mais la Déva reprit presque aussitôt :
-Le même jour, les Dieux m'ont chargée de les délivrer. Et pour cela, ils m'ont conseillé de venir ici, car ils savaient que je trouverai des personnes qui croyaient encore en eux et qui les libéreraient. Et ces personnes, ce sont vous !
La rôdeuse eut de nouveau envie de rire. Si on supposait que cette histoire était vraie, elle n’en restait pas moins absurde.
-Même en imaginant que ce que vous dites est la stricte vérité, vous croyez vraiment qu’une poignée de mortels sera capables de combattre une chose qui possède une puissance capable de mettre plusieurs Dieux hors d’état de nuire ? C’est du délire…
Elwana Dwoelith- Admin
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Re: Une aube nouvelle
Neïla Dim 12 Fév - 10:10
Cette réponse n'avait rien d'étonnant, à vrai dire, Neïla s'y était attendu même si elle espérer ne pas devoir y faire face... Neïla avait envie de tout abandonner, de partir vivre sa vie, comme si elle était une personne normal : les Dieux lui avaient confiés une mission impossible. Puis la douleur visible sur le visage des Dieux chassa ces pensées complètement absurdes. La Déva avait envie de montrer à ces trois femmes cette image d'intense tristesse afin que celles-ci comprennent sa propre conviction.
Neïla se rendit compte que jusqu'à maintenant, elle n'avait rien fait pour convaincre les personnes devant elle. Une erreur qui aurait pu lui coûter la vie si ses interlocutrices avaient été moins patientes... Néanmoins, ce n'était pas le cas et il était désormais tant de réparer cette faute grave. Elle réfléchit quelques instants à la façon dont elle devait s'y prendre. Le mieux, selon elle, était de les prendre par les sentiments, mais c'était également dur à réaliser.
-Une poignée de mortels en est tout à fait incapable, en effet. A vrai dire nous ne savon même pas s'il y a une seule personne capable de détruire cette chose. Mais dîtes moi, un grain de poussière n'est rien, pourtant des milliards de grains de poussière forment le monde grâce à leur union.
La Déva avait l'impression que sa comparaison était complètement absurde et qu'en plus, les trois femmes pouvaient mal le prendre d'être comparé à un grain de poussière... Neïla s'était très mal exprimé et elle décida de continuer de parler avant que l'une d'elle ne songe à l'interrompre.
-Une poignée de mortels plus une autre peuvent faire plus de chose qu'une seule, non ? Et des milliers de mortels peuvent faire beaucoup de chose. Regardez toutes ces villes, une poignée de mortels seule n'aurait rien bâtit, des milliers de personnes unies en ont bâtit des centaines ! Cela est la preuve que les Altasiens sont plus puissants qu'ils ne veulent l'admettre !
Neïla ferma les yeux et laissa échapper un sourire lorsqu'un souvenir lui revint en mémoire. Elle revit l'image des Dieux admirant leurs créations construire d'immense villes afin de se loger. Les mortels étaient alors unies et avancer main dans la main pour survivre. C'est alors que la Déva imagina le désespoir des Dieux de les voir détruire leurs propres constructions, juste dans le but de nuire à autrui...Ou juste parfois pour faire souffrir son voisin...
-Il y a longtemps que cette période est révolue... Murmura l'Elfe.
Neïla se tourna vers celle qui avait parlé et la fixa intensément pour la détaillé dans les moindres détails. De long cheveux bruns encadrés un visage fin aux yeux marrons. C'est alors que ce regard couleur forêt se fixa sur Neïla, lui montrant un monde de détresse profond enfouie au sein d'un corps trop faible pour le retenir. La douleur visible dans ces yeux obligea la Déva à baisser les yeux par compassion.
-Cette période est certes révolue et un nouvelle ère a commencé il y a plusieurs siècles. Cependant nous pouvons clore cette ère de chaos comme nous avons mis fin à celle de paix. Tout à un fin et seuls vous, les mortels, pouvez changer le futur. N'est ce pas votre avenir ? L'avenir de votre monde ? Peut-être même l'avenir de vos descendants ? Voulez-vous laisser sombrer le monde sans rien faire, rester là à regarder le chaos vaincre et juste essayer de survivre comme vous l'avez fait jusqu'à aujourd’hui ?
Neïla soupira en pensant qu'elle même n'avait jusqu'à lors pas faire grand chose. Elle avait tentait d'aider mais s'était le plus souvent fait rejeter. Mais désormais, elle avait décidé d'agir pour ce qui était pour elle la bonne cause. Agir contre le mal qui envahissait le monde petit à petit et qui réduisait l'altasiens en une marionnette de ses sombres desseins. La Déva fixa tour à tour les trois femmes dans les yeux, puis dit d'unne voix faible, presque un murmure :
-Juste mener un semblant de vie qui n'est rien d'autre qu'une attente de la mort ?
Neïla se rendit compte que jusqu'à maintenant, elle n'avait rien fait pour convaincre les personnes devant elle. Une erreur qui aurait pu lui coûter la vie si ses interlocutrices avaient été moins patientes... Néanmoins, ce n'était pas le cas et il était désormais tant de réparer cette faute grave. Elle réfléchit quelques instants à la façon dont elle devait s'y prendre. Le mieux, selon elle, était de les prendre par les sentiments, mais c'était également dur à réaliser.
-Une poignée de mortels en est tout à fait incapable, en effet. A vrai dire nous ne savon même pas s'il y a une seule personne capable de détruire cette chose. Mais dîtes moi, un grain de poussière n'est rien, pourtant des milliards de grains de poussière forment le monde grâce à leur union.
La Déva avait l'impression que sa comparaison était complètement absurde et qu'en plus, les trois femmes pouvaient mal le prendre d'être comparé à un grain de poussière... Neïla s'était très mal exprimé et elle décida de continuer de parler avant que l'une d'elle ne songe à l'interrompre.
-Une poignée de mortels plus une autre peuvent faire plus de chose qu'une seule, non ? Et des milliers de mortels peuvent faire beaucoup de chose. Regardez toutes ces villes, une poignée de mortels seule n'aurait rien bâtit, des milliers de personnes unies en ont bâtit des centaines ! Cela est la preuve que les Altasiens sont plus puissants qu'ils ne veulent l'admettre !
Neïla ferma les yeux et laissa échapper un sourire lorsqu'un souvenir lui revint en mémoire. Elle revit l'image des Dieux admirant leurs créations construire d'immense villes afin de se loger. Les mortels étaient alors unies et avancer main dans la main pour survivre. C'est alors que la Déva imagina le désespoir des Dieux de les voir détruire leurs propres constructions, juste dans le but de nuire à autrui...Ou juste parfois pour faire souffrir son voisin...
-Il y a longtemps que cette période est révolue... Murmura l'Elfe.
Neïla se tourna vers celle qui avait parlé et la fixa intensément pour la détaillé dans les moindres détails. De long cheveux bruns encadrés un visage fin aux yeux marrons. C'est alors que ce regard couleur forêt se fixa sur Neïla, lui montrant un monde de détresse profond enfouie au sein d'un corps trop faible pour le retenir. La douleur visible dans ces yeux obligea la Déva à baisser les yeux par compassion.
-Cette période est certes révolue et un nouvelle ère a commencé il y a plusieurs siècles. Cependant nous pouvons clore cette ère de chaos comme nous avons mis fin à celle de paix. Tout à un fin et seuls vous, les mortels, pouvez changer le futur. N'est ce pas votre avenir ? L'avenir de votre monde ? Peut-être même l'avenir de vos descendants ? Voulez-vous laisser sombrer le monde sans rien faire, rester là à regarder le chaos vaincre et juste essayer de survivre comme vous l'avez fait jusqu'à aujourd’hui ?
Neïla soupira en pensant qu'elle même n'avait jusqu'à lors pas faire grand chose. Elle avait tentait d'aider mais s'était le plus souvent fait rejeter. Mais désormais, elle avait décidé d'agir pour ce qui était pour elle la bonne cause. Agir contre le mal qui envahissait le monde petit à petit et qui réduisait l'altasiens en une marionnette de ses sombres desseins. La Déva fixa tour à tour les trois femmes dans les yeux, puis dit d'unne voix faible, presque un murmure :
-Juste mener un semblant de vie qui n'est rien d'autre qu'une attente de la mort ?
Neïla- Messages : 9
Date d'inscription : 20/05/2011
Re: Une aube nouvelle
Narathiel Elrywen Ven 16 Mar - 20:11
Un grain de poussière... Elle n'était qu'un simple grain de poussière.... Narathiel avait d'abord été choquée d'être comparée à un grain de poussière mais après réflexion, c'était la strict vérité. Elle et son peuple avaient été un tas de poussière éparpillé qu'un plus gros tas compact avait balayé.
L'unification des peuples avait permis de faire de grandes choses dans l’intérêt général. Narathiel se souvenait que les Anciens racontaient souvent qu'aider les autres, même des inconnus, était quelques chose de vital. Or aujourd’hui, c'était réellement infaisable. Un blessé n'était qu'un faible qui doit mourir sous les mains des forts afin que ce dernier survive plus longtemps.
-Il y a longtemps que cette période est révolue... Murmura l'Elfe.
Elle avait prononcé cette phrase les yeux baissés fixant le sol dans la simple idée d'oublier d'affreux souvenir qui resurgissaient du passé. C'est alors qu'elle sentit qu'un regard pesait sur elle, ce qui lui fit relever la tête pour fixer Neïla dans les yeux. Cette dernière baissa les yeux rapidement comme le faisaient beaucoup de personne que l'Elfe fixait de son regard intense et souvent vide d'émotion. Ici, ce n'était pas le cas, la Déva avait ravivé de profonde blessures et Narathiel avait des difficultés à les cacher. Elle devinait que la Déva face à elle, avait dut voir ces émotions palpiter en elle.
-Cette période est certes révolue et un nouvelle ère a commencé il y a plusieurs siècles. Cependant nous pouvons clore cette ère de chaos comme nous avons mis fin à celle de paix. Tout à un fin et seuls vous, les mortels, pouvez changer le futur. N'est ce pas votre avenir ? L'avenir de votre monde ? Peut-être même l'avenir de vos descendants ? Voulez-vous laisser sombrer le monde sans rien faire, rester là à regarder le chaos vaincre et juste essayer de survivre comme vous l'avez fait jusqu'à aujourd’hui ?
Survivre... Elle avait toujours survécu. Non... Elle avait vécu durant son enfance puis son insouciance avait disparu et elle avait appris à survivre. Vivre était devenu un rêve inaccessible et la proposition de la Déva était source d'espoir et peut-être un moyen de trouver une raison de vivre : permettre à tous le monde de vivre et non survivre. Permettre à tout le monde de songer à l'avenir et pas seulement à survivre dans le présent. L'Elfe était sûre que si elle demandait « Qu'as tu fais de ta vie ? » à ses compagnes, elles n'auraient pas grand chose à répondre d'autre. Elle avait passé environ un siècle en tant qu'âme morte et cette Déva lui proposait de ranimer la flamme de la vie en elle.
Narathiel songea à ses descendants. Elle doutait qu'elle en ai un jour. À vrai dire avec un tel chaos songeait un donner vie à une enfant était pour elle du sadisme. Faire naître un enfant dans de pareil circonstance était impensable.
-Juste mener un semblant de vie qui n'est rien d'autre qu'une attente de la mort ?
Cette phrase pénétra en elle comme un couteau à la lame aiguisée. Elle avait souvent songé à cela. D'ailleurs, elle aimait prendre des risques en espérant que sa chance viendrait et qu'elle mourrait pour rejoindre ses ancêtres. Mais la phrase de Neïla relevait d'un défi, défi qui attisait l’intérêt de la rôdeuse. Se battre pour un monde meilleur était un bien plus bel avenir. Les générations futures ne se souviendront peut-être pas d'elle mais au moins elle aura la conscience tranquille.
-Cela ne changera pas grand chose à mon quotidien, mais...
Narathiel tourna la tête vers Elwana et Althéa en se disant qu'en tant qu'amies, elles devaient se concerter. La rôdeuse se surprit à pense cela. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas voulu abandonner des personnes. Il y a encre quelques années elle serait partie sans demander leur avis, mais aujourd'hui quelques chose au plus profond d'elle la rattachait à ses compagnes. Ahona l'avait conduit jusqu'à elle et depuis elles ne s'étaient pas séparées. Althéa lui avait sauvé la vie près du ravin, elles avaient combattu un ver ensemble et même si Narathiel ne parlait pas, elle avait écouté leurs moindres mots et en était venu à les apprécier. Ainsi, la Déva avait peut-être raison, c'était les Dieux qui les avaient rassemblés et leur destin était de se battre ensemble contre le Mal.
-Je vois...
La Déva avait prononcé cette phrase en souriant puis elle s'était levée. Ainsi elle avait compris que Narathiel souhaitait s'entretenir avec ses amies. Narathiel la suivit du regard lorsqu'elle quitta la caverne et elle regarda ensuite Althéa et Elwana tour à tour.
-Je pense la suivre, mais tout dépens de vous.
L'unification des peuples avait permis de faire de grandes choses dans l’intérêt général. Narathiel se souvenait que les Anciens racontaient souvent qu'aider les autres, même des inconnus, était quelques chose de vital. Or aujourd’hui, c'était réellement infaisable. Un blessé n'était qu'un faible qui doit mourir sous les mains des forts afin que ce dernier survive plus longtemps.
-Il y a longtemps que cette période est révolue... Murmura l'Elfe.
Elle avait prononcé cette phrase les yeux baissés fixant le sol dans la simple idée d'oublier d'affreux souvenir qui resurgissaient du passé. C'est alors qu'elle sentit qu'un regard pesait sur elle, ce qui lui fit relever la tête pour fixer Neïla dans les yeux. Cette dernière baissa les yeux rapidement comme le faisaient beaucoup de personne que l'Elfe fixait de son regard intense et souvent vide d'émotion. Ici, ce n'était pas le cas, la Déva avait ravivé de profonde blessures et Narathiel avait des difficultés à les cacher. Elle devinait que la Déva face à elle, avait dut voir ces émotions palpiter en elle.
-Cette période est certes révolue et un nouvelle ère a commencé il y a plusieurs siècles. Cependant nous pouvons clore cette ère de chaos comme nous avons mis fin à celle de paix. Tout à un fin et seuls vous, les mortels, pouvez changer le futur. N'est ce pas votre avenir ? L'avenir de votre monde ? Peut-être même l'avenir de vos descendants ? Voulez-vous laisser sombrer le monde sans rien faire, rester là à regarder le chaos vaincre et juste essayer de survivre comme vous l'avez fait jusqu'à aujourd’hui ?
Survivre... Elle avait toujours survécu. Non... Elle avait vécu durant son enfance puis son insouciance avait disparu et elle avait appris à survivre. Vivre était devenu un rêve inaccessible et la proposition de la Déva était source d'espoir et peut-être un moyen de trouver une raison de vivre : permettre à tous le monde de vivre et non survivre. Permettre à tout le monde de songer à l'avenir et pas seulement à survivre dans le présent. L'Elfe était sûre que si elle demandait « Qu'as tu fais de ta vie ? » à ses compagnes, elles n'auraient pas grand chose à répondre d'autre. Elle avait passé environ un siècle en tant qu'âme morte et cette Déva lui proposait de ranimer la flamme de la vie en elle.
Narathiel songea à ses descendants. Elle doutait qu'elle en ai un jour. À vrai dire avec un tel chaos songeait un donner vie à une enfant était pour elle du sadisme. Faire naître un enfant dans de pareil circonstance était impensable.
-Juste mener un semblant de vie qui n'est rien d'autre qu'une attente de la mort ?
Cette phrase pénétra en elle comme un couteau à la lame aiguisée. Elle avait souvent songé à cela. D'ailleurs, elle aimait prendre des risques en espérant que sa chance viendrait et qu'elle mourrait pour rejoindre ses ancêtres. Mais la phrase de Neïla relevait d'un défi, défi qui attisait l’intérêt de la rôdeuse. Se battre pour un monde meilleur était un bien plus bel avenir. Les générations futures ne se souviendront peut-être pas d'elle mais au moins elle aura la conscience tranquille.
-Cela ne changera pas grand chose à mon quotidien, mais...
Narathiel tourna la tête vers Elwana et Althéa en se disant qu'en tant qu'amies, elles devaient se concerter. La rôdeuse se surprit à pense cela. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas voulu abandonner des personnes. Il y a encre quelques années elle serait partie sans demander leur avis, mais aujourd'hui quelques chose au plus profond d'elle la rattachait à ses compagnes. Ahona l'avait conduit jusqu'à elle et depuis elles ne s'étaient pas séparées. Althéa lui avait sauvé la vie près du ravin, elles avaient combattu un ver ensemble et même si Narathiel ne parlait pas, elle avait écouté leurs moindres mots et en était venu à les apprécier. Ainsi, la Déva avait peut-être raison, c'était les Dieux qui les avaient rassemblés et leur destin était de se battre ensemble contre le Mal.
-Je vois...
La Déva avait prononcé cette phrase en souriant puis elle s'était levée. Ainsi elle avait compris que Narathiel souhaitait s'entretenir avec ses amies. Narathiel la suivit du regard lorsqu'elle quitta la caverne et elle regarda ensuite Althéa et Elwana tour à tour.
-Je pense la suivre, mais tout dépens de vous.
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Re: Une aube nouvelle
Elwana Dwoelith Sam 17 Mar - 17:31
Elwana avait hâte de savoir ce que la Déva allait répondre à ses paroles. Il faudrait de solides arguments pour convaincre la rôdeuse. L’histoire que Neïla venait de raconter était peut-être incroyable mais la jeune femme n’avait aucun moyen de vérifier la véracité de ses dires. Et puis, son apparence singulière montrait bien qu’elle ne mentait pas quant à ses origines. L’idée d’un déguisement lui paraissait plutôt absurde, après réflexion. Elwana ne voyait pas en quoi inventer une telle explication au sujet de l’inactivité des Dieux irait en l’avantage de la Déva. Elle n’avait rien à y gagner et il fallait avoir un esprit complètement tordu pour imaginer ce genre de récit. C’était pour cela que la jeune femme pourrait éventuellement, avec un immense effort de volonté, accepter la situation actuelle telle que Neïla la présentait. Cependant, restait cette histoire de mission à laquelle la rôdeuse ne pouvait penser sans sentir une hilarité s’emparer d’elle. La Déva commença son argumentation en… les comparant à des grains de poussières ? C’était peu flatteur mais elle devait admettre que cette comparaison avait des airs de vérité.
Vivant seule depuis des lustres, Elwana n’avait rien fait de sa vie. Elle avait toujours voyagé, se faisant la plus discrète possible et quand elle mourrait, elle ne manquerait à personne. Ce sera comme si elle n’avait jamais existé. Elle n’aura pas compté dans la construction de ce monde. Mais au moins, elle n’aura pas non plus participé à sa destruction, comme la plupart des Altasiens. Neïla reprit son discours, évoquant ce que les mortels pouvaient réaliser en communauté. Narathiel plaça alors une phrase très juste. La rôdeuse s’apprêtait justement à faire remarquer la même chose à leur interlocutrice. Ce n’était plus le cas depuis longtemps. Elle n’avait même pas vécue durant cette époque, au contraire de l’Elfe, qui devait avoir une centaine d’année de plus qu’elle. Elwana n’avait connu que le chaos et elle avait un peu de mal à imaginer les Altasiens en train de s’entraider, bâtissant des villages, se serrant les coudes les années de mauvaises récoltes, évitant de tuer leurs voisins dans le seul et unique but de les dépouiller… Pour elle, cela ressemblait plus à un rêve. Pourtant, elle savait que cela s’était produit et ne pouvait pas le nier. Pourquoi le monde ne pourrait-il pas voir naître une nouvelle époque qui s’inspirerait de celle qui s’était achevée trop rapidement ? Comment Altasia en était arrivé là ? La réponse, Neïla lui avait donné : les Dieux ne pouvaient plus s’en occuper. Qu’elle le veuille ou non, Elwana devrait un jour admettre que le bon fonctionnement de son monde dépendait d’eux. De toute évidence, les Hommes devaient être guidés.
-Tout à une fin et seuls vous, les mortels, pouvez changer le futur. N'est-ce pas votre avenir ? L'avenir de votre monde ? Peut-être même l'avenir de vos descendants ? Voulez-vous laisser sombrer le monde sans rien faire, rester là à regarder le chaos vaincre et juste essayer de survivre comme vous l'avez fait jusqu'à aujourd’hui ?
La rôdeuse sentit une pointe d’espoir naître en elle. Peut-être tenait-elle l’occasion de faire quelque chose de sa vie. D’avoir un but à atteindre et ainsi une raison de respirer. Il était grand temps de mettre un point final à son existence d’errance. Elle ne voulait pas voir sa vie s’achever sans plus de raison que cela n’avait commencé. De toutes façons, le danger était partout alors aller se frotter à une puissance supérieur ne changera pas grand-chose si ce n’est l’espoir de voir le monde retrouver son humanité passé. Elle ne pouvait pas laisser passer la chance de voir se tarir les effusions de sang, les massacres, les pillages, ces guerres idiotes nées d’un simple désaccord entre peuples ou les meurtres que devait commettre qui voulait survivre. Qu’importe qu’elle doive croire l’histoire complètement démente d’une parfaite inconnue, qu’importe le danger auquel elle s’exposait, elle voulait juste que cela finisse. Si par malheur il s’avérait que rien n’était vrai et qu’il s’agissait d’un piège –ce dont elle doutait fortement- alors mourir dans les heures qui venaient ne changera pas l’état du monde. Elle ne sera qu’une victime de plus. La mort ne lui faisait pas peur et comme elle n’avait aucune raison de rester en vie en dehors de cette mission pour le moins singulière… Sa décision était prise. Et puis, participer à la libération des Dieux lui plaisait bien. Peut-être, qu’au final, ils n’étaient pas les monstres qu’elle avait imaginés. Le fait qu’ils aient laissé le monde partir à la dérive l’avait énervé et elle en était venue à les détester. Avec ces nouvelles informations, il fallait peut-être qu’elle révise son jugement. Ou alors pas du tout. Elle oubliait la possibilité d’un mensonge de la part de la Déva. Elle n’avait apporté aucunes preuves, juste de belles paroles. Il faut que j’arrête de toujours réclamer des preuves. Je ne pourrais pas juste faire confiance à quelqu’un pour une fois ? D’accord, c’est risqué mais je n’ai pas grand-chose à perdre.
Ce fut alors que Nara’ prit de nouveau la parole. Entendre sa voix rappela à Elwana qu’elle n’était pas seule dans cette histoire. Peut-être que l’Elfe accepterait elle aussi de répondre à l’appel au secours de Neïla. Qui ne voudrait pas tenter de chasser le chaos ? De plus, à son expression toujours fermée et les éclairs de haine qui traversaient souvent ses yeux laissait penser que la pagaille actuelle ne l’avait pas épargnée. Pour sa part, Elwana avait dû surmonter la mort progressive de sa famille mais qui savait ce que Narathiel avait vécu dans son passé ? Et Althéa ? La rôdeuse lui jeta un regard mais ne vit qu’un visage fermé ; elle ne paraissait pas très emballée. Elles devaient parler entre elles. Savoir ce qu’elles allaient faire. Quoi que les autres décident, Elwana tenterait le coup, même si elle devait les laisser de côté. Une fois la Déva sortie, elle préféra laisser les autres s’exprimer en premier. Comme elle avait déjà choisi quoi faire, elle voulait voir si elles avaient des arguments si jamais elles décidaient de rester en retrait. Ce fut Nara’ qui parla :
-Je pense la suivre, mais tout dépend de vous.
Elwana lui sourit. Ainsi elles influaient sur sa décision. Plutôt étonnant de sa part, la rôdeuse l'avait toujours vue comme une solitaire et elle était surprise de voir jusqu'où leurs avis comptaient pour elle. Althéa resta silencieuse. La jeune femme se demanda à quoi elle pensait mais préféra d’abord répondre à l’Elfe :
-Pour ma part, quoi que vous décidiez, j’irai. Ça ne va pas être facile, loin de là mais je ne peux pas me permettre de refuser. J’espère juste qu’on sera en plus grand nombre, si on doit essayer de vaincre des entités maléfiques et sans doute toute une bande d’acolytes dévoués…
Elwa', c'est fou le don que tu as pour jeter un froid sur une conversation !
Vivant seule depuis des lustres, Elwana n’avait rien fait de sa vie. Elle avait toujours voyagé, se faisant la plus discrète possible et quand elle mourrait, elle ne manquerait à personne. Ce sera comme si elle n’avait jamais existé. Elle n’aura pas compté dans la construction de ce monde. Mais au moins, elle n’aura pas non plus participé à sa destruction, comme la plupart des Altasiens. Neïla reprit son discours, évoquant ce que les mortels pouvaient réaliser en communauté. Narathiel plaça alors une phrase très juste. La rôdeuse s’apprêtait justement à faire remarquer la même chose à leur interlocutrice. Ce n’était plus le cas depuis longtemps. Elle n’avait même pas vécue durant cette époque, au contraire de l’Elfe, qui devait avoir une centaine d’année de plus qu’elle. Elwana n’avait connu que le chaos et elle avait un peu de mal à imaginer les Altasiens en train de s’entraider, bâtissant des villages, se serrant les coudes les années de mauvaises récoltes, évitant de tuer leurs voisins dans le seul et unique but de les dépouiller… Pour elle, cela ressemblait plus à un rêve. Pourtant, elle savait que cela s’était produit et ne pouvait pas le nier. Pourquoi le monde ne pourrait-il pas voir naître une nouvelle époque qui s’inspirerait de celle qui s’était achevée trop rapidement ? Comment Altasia en était arrivé là ? La réponse, Neïla lui avait donné : les Dieux ne pouvaient plus s’en occuper. Qu’elle le veuille ou non, Elwana devrait un jour admettre que le bon fonctionnement de son monde dépendait d’eux. De toute évidence, les Hommes devaient être guidés.
-Tout à une fin et seuls vous, les mortels, pouvez changer le futur. N'est-ce pas votre avenir ? L'avenir de votre monde ? Peut-être même l'avenir de vos descendants ? Voulez-vous laisser sombrer le monde sans rien faire, rester là à regarder le chaos vaincre et juste essayer de survivre comme vous l'avez fait jusqu'à aujourd’hui ?
La rôdeuse sentit une pointe d’espoir naître en elle. Peut-être tenait-elle l’occasion de faire quelque chose de sa vie. D’avoir un but à atteindre et ainsi une raison de respirer. Il était grand temps de mettre un point final à son existence d’errance. Elle ne voulait pas voir sa vie s’achever sans plus de raison que cela n’avait commencé. De toutes façons, le danger était partout alors aller se frotter à une puissance supérieur ne changera pas grand-chose si ce n’est l’espoir de voir le monde retrouver son humanité passé. Elle ne pouvait pas laisser passer la chance de voir se tarir les effusions de sang, les massacres, les pillages, ces guerres idiotes nées d’un simple désaccord entre peuples ou les meurtres que devait commettre qui voulait survivre. Qu’importe qu’elle doive croire l’histoire complètement démente d’une parfaite inconnue, qu’importe le danger auquel elle s’exposait, elle voulait juste que cela finisse. Si par malheur il s’avérait que rien n’était vrai et qu’il s’agissait d’un piège –ce dont elle doutait fortement- alors mourir dans les heures qui venaient ne changera pas l’état du monde. Elle ne sera qu’une victime de plus. La mort ne lui faisait pas peur et comme elle n’avait aucune raison de rester en vie en dehors de cette mission pour le moins singulière… Sa décision était prise. Et puis, participer à la libération des Dieux lui plaisait bien. Peut-être, qu’au final, ils n’étaient pas les monstres qu’elle avait imaginés. Le fait qu’ils aient laissé le monde partir à la dérive l’avait énervé et elle en était venue à les détester. Avec ces nouvelles informations, il fallait peut-être qu’elle révise son jugement. Ou alors pas du tout. Elle oubliait la possibilité d’un mensonge de la part de la Déva. Elle n’avait apporté aucunes preuves, juste de belles paroles. Il faut que j’arrête de toujours réclamer des preuves. Je ne pourrais pas juste faire confiance à quelqu’un pour une fois ? D’accord, c’est risqué mais je n’ai pas grand-chose à perdre.
Ce fut alors que Nara’ prit de nouveau la parole. Entendre sa voix rappela à Elwana qu’elle n’était pas seule dans cette histoire. Peut-être que l’Elfe accepterait elle aussi de répondre à l’appel au secours de Neïla. Qui ne voudrait pas tenter de chasser le chaos ? De plus, à son expression toujours fermée et les éclairs de haine qui traversaient souvent ses yeux laissait penser que la pagaille actuelle ne l’avait pas épargnée. Pour sa part, Elwana avait dû surmonter la mort progressive de sa famille mais qui savait ce que Narathiel avait vécu dans son passé ? Et Althéa ? La rôdeuse lui jeta un regard mais ne vit qu’un visage fermé ; elle ne paraissait pas très emballée. Elles devaient parler entre elles. Savoir ce qu’elles allaient faire. Quoi que les autres décident, Elwana tenterait le coup, même si elle devait les laisser de côté. Une fois la Déva sortie, elle préféra laisser les autres s’exprimer en premier. Comme elle avait déjà choisi quoi faire, elle voulait voir si elles avaient des arguments si jamais elles décidaient de rester en retrait. Ce fut Nara’ qui parla :
-Je pense la suivre, mais tout dépend de vous.
Elwana lui sourit. Ainsi elles influaient sur sa décision. Plutôt étonnant de sa part, la rôdeuse l'avait toujours vue comme une solitaire et elle était surprise de voir jusqu'où leurs avis comptaient pour elle. Althéa resta silencieuse. La jeune femme se demanda à quoi elle pensait mais préféra d’abord répondre à l’Elfe :
-Pour ma part, quoi que vous décidiez, j’irai. Ça ne va pas être facile, loin de là mais je ne peux pas me permettre de refuser. J’espère juste qu’on sera en plus grand nombre, si on doit essayer de vaincre des entités maléfiques et sans doute toute une bande d’acolytes dévoués…
Elwa', c'est fou le don que tu as pour jeter un froid sur une conversation !
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